Cette hausse tarifaire est induite par l’évolution réglementaire en matière de bien-être animal, qui interdit la castration à vif des porcelets. Elle est « basée sur une synthèse des échanges intervenus avec les abatteurs depuis plus de six mois » et prend en compte « une partie des surcoûts de production liés à l’élevage de mâles castrés et ceci dans l’esprit de la loi dite Egalim 2, dont l’objectif est de protéger la rémunération des éleveurs. »
Pour une rémunération plus juste des éleveurs
Pour l’AOP, « cette évolution tarifaire, attendue depuis longtemps par les éleveurs, s’inscrit dans une démarche vertueuse de valorisation des produits du porc au sein de la filière. Elle doit être prise en considération, en aval de la filière, par les salaisonniers et les distributeurs qui affichent régulièrement leur ambition pour une rémunération plus juste des éleveurs de porcs français. »