En 2021, le chiffre d’affaires de la coopérative s’élève à 1,83 milliard d’euros, en hausse de 72 millions d’euros, avec un résultat net de 1,8 million d’euros. Les coopérateurs ont reçu pour leur part une enveloppe à hauteur de 12,5 millions d’euros. Pour la filière porcine, Terrena compte à ce jour 250 éleveurs-apporteurs avec un CA s’élevant à 184 millions d’euros.

En dépit du contexte, l’investissement dans les productions végétale et animale a été revu à la hausse (+ 28 millions d’euros) en 2021 pour atteindre 110 millions d’euros.

Dans son ensemble, le projet Terrena 2030 se décline en 4 axes : faire de l’expérience adhérent le moteur du développement de la coopérative ; développer un accès aux marchés au travers de ses filières d’excellence, compétitives et innovantes ; renforcer les synergies entre cultures et élevages pour améliorer la performance économique des exploitations mais aussi contribuer à la souveraineté alimentaire des territoires et à la transition écologique ; enfin, accroître la performance économique et organisationnelle de la coopérative aux bénéfices des générations futures d’associés coopérateurs.

Assurer « une plus juste rémunération » aux adhérents producteurs de porcs

Alors que Terrena a réservé une enveloppe de 15 millions d’euros pour soutenir 880 producteurs de volailles et d’œufs affectés par la grippe aviaire et rattachés à la coopérative, les producteurs de porcs, eux, ont supporté l’arrêt des importations chinoises lors du second semestre 2021. L’abattoir Holvia, qui appartient à la coopérative Terrena, a décidé de recentrer davantage ses exportations sur l’Europe et engagé une stratégie de vente en frais.

De plus, le partenariat initié en 2014 entre la coopérative et Système U a été renouvelé de cinq ans, tandis que le groupement Porvéo, rattaché à Terrena, a signé au printemps 2021 avec Herta un accord de nature à « assurer aux adhérents producteurs de porcs une plus juste rémunération en l’indexant sur la qualité et sur certains coûts de production ». Dans les faits, cette rémunération est plus exactement un « complément » de rémunération, dont une partie fixe, pour accompagner les frais additionnels que génère l’élevage des porcs sans traitement antibiotique et une alimentation sans OGM.

« Ce système de rémunération, qui tient compte de certains coûts de production, dont celui des aliments, sera réévalué tous les trimestres pour garantir une stabilité dans les revenus des éleveurs » précisait Thierry Lambert, président du groupement porc de Terrena Porvéo.