Un engouement certain chez les consommateurs, une tendance confirmée chez les agriculteurs. Les chiffres du recensement agricole français de 2020 l’illustrent : 23 % des exploitations (soit près de 90 000), toutes productions confondues, commercialisent des produits en circuits courts, en vente directe ou par un seul intermédiaire, soit une croissance de six points en dix ans. Les politiques publiques soutiennent ce développement, avec notamment la subvention régionale « Soutien aux investissements dans la transformation et/ou la vente directe de produits agricoles à la ferme ». Cette aide prend en charge 25 % des investissements éligibles hors taxe - laboratoire et matériel neuf notamment - et est plafonnée à 30 000 € par bénéficiaire. Ce taux est majoré de 10 % pour les jeunes agriculteurs en installation aidée. Mais ce métier conviendrait-il à tous ? Certainement pas.
Pour les éleveurs porcins qui se posent la question de se lancer dans une telle activité, Porcmag a recueilli les témoignages de pairs qui ont sauté le pas et qui, au terme des premières années, ont fait le choix de s’engager davantage ou bien d’abandonner. Ce dossier fait également le point sur les formations et accompagnements proposés par la Chambre d’agriculture et le Groupe Cristal pour mener à bien ce type de projet.
Partie 1 : Vente directe au Cochon des Cas-Champs (22) : « Apporter du sens à notre métier »
Partie 3 : Chambre d’Agriculture de Bretagne : À chaque compétence requise sa formation