Selon Culture Viande, cette victoire est l'aboutissement d'un long travail mené en collaboration étroite avec la DGAL, FranceAgriMer, Inaporc et Culture Viande et la fédération mentionne la détermination de l'attaché agricole à l'Ambassade de France en Australie.
Les exportateurs français devront respecter un protocole sanitaire strict et répondre à plusieurs critères comme le fait que les viandes doivent provenir d'établissements avec abattoir et atelier de découpe attenant et les viandes crues doivent essentiellement être destinées à être transformées à l'arrivée en Australie.
Un marché australien de 200 000 tonnes
Selon Culture Viande, qui fédère 300 entreprises dans les métiers de l'abattage-découpe-préparation et commerce en gros des viandes, la France restait le seul grand pays producteur de porcs à être exclu du marché australien. Un marché qui représente 200 000 tonnes annuelles de viande porcine et dont les principaux fournisseurs sont le Danemark (55 000 tonnes), les Pays-Bas (50 000 tonnes) et les États-Unis (35 000 tonnes).
Déjà les premiers échanges peuvent s'engager, et la France est déterminée à assurer une partie des besoins du marché australien, les contacts commerciaux ont déjà débuté.