Chez Pierre Morfouace à Plestan, le concept Physior est décliné pour la première fois à tous les stades physiologiques. L’Earl Maison-Neuve devient ainsi un élevage pilote grandeur nature du concept développé par Le Gouessant. Les porcs y bénéficient de logements et de méthodes d’élevage favorisant l’expression de leur comportement naturel : tous les animaux disposent de 3 zones de vie (aire de couchage avec distribution de paille, zone d’alimentation et aire de déjections) et ont accès, à tous les âges, à l’extérieur via une courette.
PhysiorDiapo
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Dans le concept Physior, les truies passent librement de leur zone de couchage en intérieur sur aire paillée, à leur zone extérieure sur caillebotis via une porte qu’elles savent rapidement pousser du groin.
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Les bâtiments PS Physior disposent d’une aire extérieure sur caillebotis plastique. Les animaux y sont conduits en 17 groupes de 22 porcelets. Ils disposent en tout d’une surface de 0,57 m2 / animal. Leur zone de couchage en intérieur est sur sol plein agrémenté de paille.
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Chez Théo Vernooij, la truie et ses porcelets logés d’abord dans une case standard de 5,32 m² (2,80 x 1,90 m) disposent ensuite d’une courette de 34 m² partagée avec 17 autres portées pour une surface totale de 130 m².
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« Les truies et leurs issus restent dans leur case jusqu’au 11e jour de vie. Au 12e, nous libérons ces derniers et le lendemain leur mère », expliquent l'éleveur Théo Vernooij et sa responsable maternité Masha Van Alphen.
Le concept Physior est présenté dans le dossier « Des nouveaux concepts d’élevage qui intègrent le bien-être des animaux et redonnent de la valeur au métier d’éleveur » de Porcmag. Découvrez les détails de ces aménagements : maternité en liberté sur paille, aire extérieure sur caillebotis en PS et engraissement, cases sentinelles dotées des dernières technologies d’analyses et mesures.
Les salariés témoignent. Noémie Studer : « Je vois les animaux libres de leur mouvement qui expriment des comportements très différents. Je perçois de nouvelles informations en les observant. Cela rend mon métier beaucoup plus intéressant. » Jules Chatton : « Notre concept interroge. Travailler dans des beaux bâtiments comme ça c’est très motivant, et je suis sûre que cela peut attirer des jeunes. »
Et parce que la démarche bien-être peut aussi être économique le dossier présente un exemple d’aménagement mis en place par un éleveur néerlandais qui lui a permis de réduire son investissement de 7 000 € / truie à 3 950 € / place.
Enfin vous lirez comment la grande distribution peut soutenir ces démarches et comment les vétérinaires en observent les bénéfices sur la santé des animaux.
