Entre 600 et 2 000 personnes sont venues profiter des animations du Miam Tour dans chacune des 6 étapes estivales : Fougères, Pontivy, Vannes, Concarneau, Perros-Guirec et Brest.
Élément majeur de la journée, un concours culinaire opposait plusieurs binômes composés d’amateurs et/ou professionnels, en présence des éleveurs. À partir d’une pièce de viande de porc imposée et un panier de produits locaux frais et d’épicerie, chacun avait la possibilité d’ajouter un ingrédient, très souvent original : huître, aiguille de pin, alcool lituanien, figues, etc. Deux heures plus tard, chaque recette était présentée et dégustée par un jury de personnalités locales afin de désigner la plus audacieuse et délicieuse.
Les vainqueurs se retrouvent en finale, jeudi 15 septembre à 18 h en marge du Space. La soirée sera animée par Pierre Chomet, cuisinier candidat de l’émission Top Chef (saison 2021).
À l’heure de clore ce road trip gourmand, Emilie Charpentier, chargée de communication pour l’Union des groupements de producteurs de viande et du CRPB remercie pour son soutien « chaque ville ayant accueilli le Miam Tour. Nous allons tirer les enseignements nécessaires pour faire évoluer les prochaines actions. Nous souhaitons renouveler cette expérience en l’enrichissant. »
Josiane Mehouas, éleveuse du groupement Eureden, a participé à trois étapes du Miam Tour. Elle témoigne de son expérience avec enthousiasme :
PorcMag : Pourquoi avez-vous accepté de participer à cette première édition ?
J. M. : C’est un devoir pour notre filière de communiquer et de la représenter le plus possible auprès des consommateurs. L’actualité suscite des interrogations, des peurs, des incompréhensions. Nous sommes les mieux placés pour leur répondre ! Il faut casser les préjugés et être à l’écoute du grand-public. Le dialogue est la meilleure des façons. Et quoi de mieux que de proposer à la dégustation nos produits sublimés en produits finis.
PorcMag : Quels sont les retours des consommateurs ?
J. M. : On se rend compte que la plupart des personnes ne sont pas hostiles à notre travail et au contraire cherchent à mieux nous connaitre. La viande de porc reste une viande populaire. Nous avons même eu la visite de personnes vegan et malgré la différence d’opinion, les échanges sont restés la plupart du temps respectueux et ouverts. Chacun a sa place.
PorcMag : Comment motiver les éleveurs à s’investir davantage dans ce genre d’action ?
J. M. : Très sincèrement cela fait du bien au moral et j’incite vraiment chaque éleveur à faire de même dès qu’il le peut ! Ce n’est pas du temps de perdu, loin de là. On termine chaque journée plus fort et plus motivée pour continuer à faire bouger la filière. Sortir de notre élevage et s’apercevoir que nous sommes globalement soutenus est une bouffée d’air positif.