Mettre en place un plan d’action afin de remplacer une partie du soja importé du Brésil dans les formules d’aliments pour animaux d’élevage par des protéines végétales locales et autres solutions innovantes. Voici le projet qui a réuni, le 24 juin, sept acteurs proactifs de la filière des productions animales (Lidl, Earthworm Foundation, Chambre d’Agriculture des Hauts de France, Noriap, Novial, Metex Noovistago, InnovaFeed) dans un groupe de travail opérationnel, initié par Lidl et encadré par l’organisation Earthworm Foundation.
« Nous sommes fiers de pouvoir annoncer la commercialisation des premiers produits issus de ce groupe de travail. Dès octobre 2021, les consommateurs pourront retrouver, dans certains supermarchés sélectionnés, des références poulet de chair, viande de porc, lait et œufs issues d’animaux ayant bénéficié d’une alimentation plus locale et responsable », annonce Michel Biero, directeur exécutif achats chez Lidl France. Et d’ajouter : « La vision de notre groupe de travail n’est pas de faire du ‘‘Soja Bashing’’. Nous avons conscience que la production de protéines végétales, dont le soja, ne pourra pas être totalement relocalisée en France. C’est pourquoi, au travers de cette initiative nous contribuons, à notre niveau, à la souveraineté agricole française vis-à-vis des importations massives de soja. »
Un soutien technique et financier aux éleveurs
Les éleveurs entrant dans la démarche sont soutenus techniquement et financièrement par les partenaires et fournisseurs pilotes du projet (voir encadré). Lidl affirme vouloir s’assurer que l’approvisionnement responsable du soja ou l’utilisation d’alternatives à celui-ci n’ait de répercussion ni sur le pouvoir d’achat de ses clients ni sur la marge de l’éleveur. Pour informer et sensibiliser les consommateurs à cette initiative, l’enseigne communiquera sur les packagings des produits concernés.
Il s’agit du deuxième groupe de travail opérationnel créé par l’enseigne de distribution. En parallèle, Lidl travaille aussi sur la « responsabilisation du soja d’import » avec des importateurs au Brésil pour garantir plus de transparence et contribuer à ce que le soja importé en France soit 100 % traçable et sans risque de déforestation ni de conversion d’écosystèmes naturels.