Depuis plus d’un an, l’entreprise néerlandaise « The Schippers Group », spécialisée dans la commercialisation et distribution de petits produits destinés à l’élevage, a rassemblé ses forces autour d’une nouvelle centrale logistique proche d’Anvers sur un axe routier stratégique.
Des livraisons en 24 h pour les Pays-Bas
La société 100 % familiale créée en 1962 par Martin Schippers – dont l’activité originelle était la vente de cigares aux exploitants agricoles –, double ainsi sa capacité de stockage avec un bâtiment ultra-moderne de 30 000 m² pour pouvoir livrer ses 7 000 références partout en Europe et dans le monde.
Et pour être encore plus efficace, l’entreprise s’est inspirée des centres logistiques d’Amazon en s’équipant d’un Auto-Store. À une allure effrénée et dans une valse organisée, huit robots piquent 7 jours/7 et 24 h/24 des petits produits au rythme des commandes. « Aux Pays-Bas, l’entreprise garantit une livraison des colis en 24 h. En France, la moyenne est de 5 jours ouvrés mais cela peut-être sous 48 h suivant le produit », atteste Vincent Moal, directeur MS Schippers France.
Un développement autour de l’hygiène
Mais au-delà de l’amélioration nécessaire de son outil de distribution, l’entreprise fait aussi évoluer sa stratégie. Au début simple distributeur de petits équipements d’élevage, l’entreprise conçoit et fabrique également depuis plusieurs années des produits tels que les boucles d’identification. Et a décidé aujourd’hui d’aller encore plus loin en développant une approche globale sur la gestion de la biosécurité par son concept « HyCare ». Son ambition est de devenir une référence dans l’élevage pour la lutte contre l’antibiorésistance qui, d’après les sources reprises par l’un de ses ingénieurs développeurs, Mart Smolders, sera « la première cause de mortalité dans le monde en 2050 ».
L’hygiène comme voie de progrès zootechnique
Pour ce faire, le groupe, à travers sa marque MS Gold, développe, produit et fabrique ses produits d’hygiène avec leurs propres agréments. Le tout est testé et validé dans leurs trois fermes expérimentales, une par espèce : porc, volaille et vache. « Au delà de l’antibiorésistance, l’ambition de cette démarche globale est d’améliorer les indices de consommation en optimisant le potentiel génétique des animaux par un travail sur l’hygiène », conclut Mart Smolders.