Uniporc a profité de son assemblée générale pour fêter ses 50 ans en présentant sa nouvelle image preuve de renouveau et de nouvelle dynamique. En 2022, son activité a baissé de 1,06 % avec 19 312 782 porcs abattus sur un an et les poids sont annoncés en baisse de 500g comparé à 2021. « Nous avons donc moins de porcs et des animaux plus légers à 95,3 kg en moyenne », a annoncé Paul Auffray, président d’Uniporc. Depuis 50 ans, le rôle d’Uniporc est d’assurer les opérations de pesées, le classement et la traçabilité et le marquage des carcasses en abattoir. La sonde CGM (capteur de gras maigre sur carcasse qui détermine le TMP) arrive en fin de vie, elle permet de contrôler l’épaisseur de gras de muscle et la couleur de la viande. « Nous travaillons actuellement sur l’évolution de cette machine à classer. Aujourd’hui, nous pouvons aller vers une digitalisation plus poussée de l’outil. »
A ce jour Uniporc contrôle la majorité des abattoirs français excepté la région PACA et la Franche Comté. Pour cette dernière cela devrait changer dans les prochains mois. « On ne peut pas s’arrêter là, il faut consolider le modèle même si la production chute de 5 %, a déclaré Paul Auffray. Il nous faut anticiper et préserver nos missions tout en maîtrisant le coût. »
Sur la question des mâles entiers, Uniporc a le dossier en main, « tout va se faire en partenariat avec les experts de l’IFIP, a précisé Paul Auffray. Nous utilisons la méthode Sanmalo et tout sera finalisé grâce à l’expérience de la Cooperl, de Topigs, de l’IFIP ou encore de Vion ». Enfin Uniporc annonce que le digital conditionne aussi le futur de Pigconnect qui permet l’échange d’informations entre éleveurs et abattoirs.