Arrêt de la castration à vif : la FDSEA souhaite du concret
L’interdiction de la castration à vif des porcelets arrive à grands pas. La Fédération Départementale des Syndicats d’Exploitants Agricoles (FDSEA) du Finistère appelle d’ores et déjà la filière porcine à définir les modalités de mise en œuvre pour s’organiser au mieux. En effet, l’arrêté ministérielle du 24 février 2020 devrait être effectif dès le 1er janvier 2022. Selon un communiqué du 18 novembre, le syndicat envisage trois points :
« -La production de référence de porcs charcutiers mis en marché par les OP, qui fixera le prix sur la base d’une grille révisée, sera une production issue d’élevages ayant arrêté la castration des porcelets.
-Le contrôle des odeurs des carcasses de mâles entiers devra être assuré en abattoir sous la responsabilité d’Uniporc-Ouest.
-Les dérogations à cette orientation ne devront être permises que pour des marchés spécifiques et ne devront pas être la règle. Ces porcs castrés devront bénéficier d’une plus-value. »
La FDSEA du Finistère demande à l’ensemble des acteurs de la filière de faire preuve d’équité et les invite à revoir la grille de classement des animaux et à l’adapter à l’évolution de la production.