« De quoi avons nous besoin pour un fonctionnement sain de la mise en marché des porcs et une visibilité pour les vendeurs et acheteurs ? Un prix de référence reconnu par les opérateurs qui traduise au mieux la confrontation physique offre/demande, puisse être intégré dans des contrats Egalim, ... et soit la référence France partagée en Europe ; un minimum de transparence et de stabilité dans la formation du prix de base, une équité de prix de base entre éleveurs qu'ils soient de petite taille loin d'un abattoir ou de plus grande taille à la porte d'un abattoir et une sécurité dans le débouché pour les vendeurs et dans l'approvisionnement pour les acheteurs.
Le MPB répond à ces besoins et plutôt que de le critiquer cherchons ensemble à l'améliorer. Facile de démolir, plus difficile de construire !
Envisager un outil déclaratif qui en réalité ne fait que suivre le MPB avec une semaine d'écart ne peut par construction même être une alternative.
De même l'exemple allemand d'un prix indicatif fixé, en bureau, par les experts de chambres d'agriculture ou l'exemple espagnol d'un marché oral, discuté entre représentants à parité des abatteurs et des éleveurs, après avoir pris connaissance des prix allemands et français, n'en sont pas une non plus !
La mise en cause du marché au cadran ouvrirait la porte à des « prix maison », « à la tête du client », sans aucune transparence ni visibilité pour les groupements et les éleveurs... mais pas sans risque de chaos dans la filière, de disparition du Porc Français, de guerre entre groupements et éleveurs, voire de contestation permanente pour entente !
Nous refusons ce scenario funeste ! Retrouvons la raison et le bon sens ! »