De la co-construction. C’est ce que demande le Comité Régional Porcin des Pays de la Loire dans son communiqué envoyé le 20 juillet dernier. Signé de son président Mickaël Guilloux, celui-ci invite les acteurs de la filière porcine à « mieux répondre aux enjeux de demain » en définissant collectivement le contenu des cahiers des charges, avec comme socle de base la démarche Le Porc Français. Le président souhaite également élaborer « des contrats équilibrés permettant à chaque maillon de trouver une rentabilité ».
Pour ce faire, il propose de s’appuyer sur les indicateurs de coûts de production déjà validés en interprofession (Voir Porcmag de décembre 2020 p.28). Cela permettrait d’après lui « d’objectiver les choses plutôt que chaque maillon subisse les crises les uns après les autres ».

Un appel à la cohésion qui survient alors que les éleveurs de porcs sont à la peine suite à un prix du porc en baisse (- 20 cts / kg en quatre semaines) et que celui des matières premières des aliments grimpe (+ 30 € / t par rapport à la moyenne des cinq premiers mois de 2020).
Pour le CRP des Pays de la Loire, « la filière doit dès maintenant renforcer sa présence sur le marché français en répondant aux attentes sociétales (environnement, bien-être-animal, réduction des impacts…) tout en conservant la performance économique des différents maillons. Sans une évolution dans ce sens, peut-on encore construire ensemble un avenir pour les différents maillons autour d’une filière porcine française compétitive et résiliente ? »