« Les Présidents des 8 groupements de producteurs de porcs se sont ralliés à la stratégie portée par Evel’Up, se réjouit le président du groupement Evel'Up Philippe Bizien. Seule une démarche collective robuste permet d’établir une relation équilibrée avec nos partenaires de l’abattage et de la transformation. Nous portons tous une ambition commune : faire de la France une place porcine forte. Nous devons gommer très vite nos petits différents locaux, pour être de vrais compétiteurs face à des pays hyper organisés aux quatre coins de la planète. »
15 % des productions hebdomadaires
L’ensemble des groupements de porcs – Elporc, Seretal, Syproporcs, Porvéo, Porc Armor, Eureden et Agrial – se sont engagés à apporter 15 % de leur production hebdomadaire. « Dès ce jeudi 02 juin, chacun de ces groupements s’est engagé à augmenter de 1 % ses apports hebdomadaires au marché pour atteindre 15 % à échéance de la semaine 35, soit le jeudi 1er septembre. Il est entendu que Porélia est déjà bien au-delà des volumes évoqués » précise le communiqué de presse diffusé par Evel'Up.
La fixation d’un vrai prix de marché,
Evel’Up annonce qu'il sera vigilant quant au respect de l’engagement de chaque président. « La défense de l’intérêt de tous les éleveurs de porcs français est à ce prix. Leur revenu est directement indexé sur la fixation d’un vrai prix de marché, déterminé collectivement par les groupements concernés. Le non-respect de cet engagement collectif par l’un des groupements de producteurs sera suivi de conséquences immédiates et irrévocables. Il va de soi que les éleveurs de porcs, adhérents de ces groupements doivent respecter la décision engagée. L’inverse serait une remise en cause des principes mêmes de la coopération. »
Une démarche collective pour un prix rémunérateur
Le président conclut : « Cette démarche collective est aussi un message fort pour nos jeunes éleveurs afin de leur garantir un avenir positif. C’est aussi un signal envoyé pour renforcer notre souveraineté alimentaire. Chez Evel’Up nous en sommes convaincus : seule une démarche collective permet de construire un prix rémunérateur pour les éleveurs. »