Le cas a été détecté dans la région du Latium, aux environs de Rome. Il s’agit de deux animaux repérés dans « un petit élevage de 9 animaux » situé dans la zone de contrôle de la maladie établie après la découverte des animaux sauvages contaminés, et donc destinés à être abattus par mesure de sécurité.
Une circulation soutenue et rapide du virus
Le Latium est la première région italienne à enregistrer une transmission d’une espèce sauvage à une espèce domestique ; le Piémont et la Ligurie n’avait été concernés que pour la faune sauvage. En une semaine, huit nouvelles carcasses de sangliers porteur de PPA ont été retrouvés dans le Latium, portant à 36 le nombre d’animaux concernés par ce cluster : preuve que la circulation du virus est soutenue et plus rapide que les mesures prises pour en freiner la propagation. Le plan de protection prévoit l'abattage de tous les porcs des exploitations situées dans un rayon de 10 km, soit un millier de porcs domestiques dans 54 exploitations. Il prévoit également l'abattage de 400 sangliers.
Les autorités ont également annoncé la clôture du périphérique de Rome afin de limiter le déplacement des animaux sauvages.
50 000 porcs en situation de risque élevé
Le syndicat agricole italien Coldiretti estime que 50 000 porcs sont élevés dans la région du Latium et sont donc désormais en situation de risque élevé vis-à-vis de la PPA. La Coldiretti demande « la mise en place de mesures de soutien pour le secteur afin de protéger le revenu des éleveurs, mais aussi le contrôle de la population de sangliers, vecteurs de transmission de la maladie ».