Mercredi 28 août, différentes entreprises de la Nutrition Animale se sont regroupées à Paris afin de dénoncer les attaques perpétrées contre l'élevage français.

Soutient. Face aux attaques envers l’élevage français, qui « ne cessent de se faire plus fréquentes et plus violentes », François Cholat, président du SNIA, Syndicat National de l’Industrie de la Nutrition Animale, a déclaré le 28 août dernier dans un communiqué: « Nous ne pouvons plus rester silencieux face à la régularité et à la violence des attaques dont les filières animales sont la cible. C’est l’avenir des éleveurs et de tous les métiers associés qui est en jeu. Face au sensationnalisme et au sentimentalisme de nos détracteurs, nous opposons un discours rationnel et pédagogique ». Celui-ci a notamment mentionné les risques, tant sur les plans économiques que sociaux ou environnementaux, engendrés par les campagnes de communication menées par certaines organisations. « Les filières d’élevage représentent 880 000 emplois en France, qui participent activement au dynamisme de nombreuses régions », explique François Cholat. « Le discrédit jeté sur l’élevage donne le champ libre aux importations et met en danger notre souveraineté alimentaire et la qualité sanitaire de notre alimentation ».

François Cholat, président du SNIA, Syndicat National de l’Industrie de la Nutrition Animale.

Des travaux concrets

Les pratiques d’élevage évoluent et les entreprises de la nutrition animale se mobilisent aux côtés des éleveurs pour répondre aux enjeux d’aujourd’hui : « Nous travaillons sans cesse à améliorer l’impact environnemental de nos activités », insiste-t-il. Avant de préciser : « Les activités d’élevage offrent déjà de belles externalités positives : entretien des paysages, maintien de la biodiversité, stockage du carbone… Ces aspects positifs restent méconnus du grand public ! ». Sans oublier non-plus de mentionner les travaux, réalisés en partenariat avec les éleveurs, qui visent à améliorer le bien-être animal en proposant des solutions nutritionnelles adaptées aux animaux, préservant leur santé et améliorant leur confort physique.

Des entreprises mobilisées

François Cholat a également rappelé que les entreprises de la nutrition animale se sont mobilisées au sein de DURALIM. « Cette association s’est notamment engagée sur la durabilité des matières premières dont les approvisionnements en soja, avec un objectif « zéro déforestation » à l’horizon 2025 », détaille François Cholat. Et de poursuivre : « La question des conditions de production du soja au Brésil est importante pour nous et pour nos clients, notre participation à DURALIM le démontre ».
Pour terminer, le président est également revenu sur les enjeux de traçabilité et de sécurité sanitaire qu’il estime maitrisés depuis de nombreuses années. « L’engagement du secteur s’est concrétisé dès 2008, avec la création d’OQUALIM ; association spécifique et issue de la Profession œuvrant pour la sécurité et la qualité des aliments pour animaux d’élevage », illustre t-il.