PPA : le CROPSAV invite à plus de prudence
Tandis que la France est encore indemne de la Peste Porcine Africaine, le virus continue de sévir en Europe. Face au danger que cela représente pour les élevages français, le Comité Régional d’Orientation de la Politique Sanitaire Animale et Végétale s’est réuni au début du mois de décembre.
La Peste Porcine Africaine (PPA) est prise très au sérieux. Si la France est encore indemne, une menace permanente plane sur les populations de sangliers et de porcs du territoire. Le 2 décembre dernier, le Comité Régional d’Orientation de la Politique Sanitaire Animale et Végétale (CROPSAV) s’est réuni, sous la présidence du préfet de la région Bretagne Emmanuel Berthier, dans le but d’inviter les membres de filière porcine à redoubler de vigilance. Lors de sa dernière réunion, en janvier 2020, le comité avait déjà mis en place un plan d’actions selon trois axes : la prévention, la surveillance et la lutte. Celui-ci a pour but de maîtriser la population de sangliers sauvages, renforcer la biosécurité depuis l’élevage jusqu’à l’abattoir, rappeler l’importance du respect des bonnes pratiques pour empêcher l’introduction de la maladie sur le territoire et poursuivre la préparation de l’application des plans d’intervention sanitaire d’urgence.
Avec près de 10 000 cas déclarés en Europe, la PPA fait rage. Certains pays la subisse de plein fouet, notamment la Pologne et la Hongrie qui comptabilisent à eux seuls plus de la moitié des cas. Mais le virus ne sévit pas qu’à l’Est. L’Allemagne affiche trente contaminations de plus qu’à la mi-novembre et dépasse les 180 cas déclarés au 1er décembre.
Pour rappel, le Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation a lancé une campagne de communication pour rappeler les bons gestes à adopter pour ne pas propager la maladie.