Rapprochant le porcelet du nourrisson sur « le volet intestinal et le métabolisme », Mathieu Guillevic, ingénieur R&D chez Valorex, a sensibilisé son auditoire en associant la bonne santé animale et la bonne santé de l’Homme, se référant au concept « One Health ».
« Un animal en bonne santé est un animal ayant un comportement normal, mais un animal en mauvaise santé n’est pas productif », résume-t-il. « Bleu-Blanc-Cœur apporte de la diversité alimentaire et satisfait les recommandations d’apport en oméga 3 » avec des résultats probants : en moyenne sur dix ans, les données présentées par Mathieu Guillevic montrent un gain de trois porcelets sevrés / portée, une économie d’une heure de mise-bas au 16e porcelet et une survie embryonnaire supérieure d’un porcelet sevré / truie / an. Des porcelets plus vigoureux et plus matures grâce à la capacité d’hydrolyse de l’intestin : « L’activité des animaux est accrue, surtout pour les plus légers ».
Une production respectueuse de l’environnement
La valorisation métabolique et immunologique, également observée, produit une viande de meilleure qualité : « Cette amélioration est d’autant plus vraie sur les monogastriques, car avec un seul estomac, il y a un lien accru entre ce que l’animal va ingérer et ce qu’il va déposer ». Dans les assiettes, cela se traduit par des réductions de pertes d’eau : « La viande est plus juteuse et plus appréciée », note Mathieu Guillevic en relayant une étude menée par Weill et collaborateurs en 2002.
Enfin, dernier point et pas des moindres aux yeux de l’association : l’environnement. L’ingénieur de Valorex attribue un dernier bon point : « La promesse environnementale quant à la production de la viande de porc est respectée car l’apport de rations diversifiées (protéagineux) et équilibrées permet une baisse de 6,9 % de l’empreinte carbone. »
7 000 agriculteurs collaborent aujourd’hui avec l’association Bleu-Blanc-Cœur.