Dans le monde, la Chine a redéployé sa production porcine après avoir été durement touchée par la peste africaine. Un retour au premier plan qui ne passe pas inaperçu avec une multiplication des méga-fermes porcines comme en témoigne cette construction record mise en activité cet été. En conséquence, les importations chinoises sont en repli. Le Covid-19 a affaibli la production américaine tandis que le Brésil a enregistré une nette croissance.
Le marché européen, lui, a été affecté par une baisse notable des cours à la production en 2021. L’offre européenne, en hausse, s’est confrontée à une demande en recul. La France, pénalisée par le recul des importations chinoises, a subi une moindre valorisation des produits du porc et une diminution de ses exportations.
La viande de porc reste la plus consommée par les Français avec une hausse de 1,3 % et une consommation moyenne par habitant de 32 kg, loin de la moyenne de l’UE (42 kg). Les importations ont augmenté de 6 % entre 2020 et 2021, passant de 500 à 529 millions de tonnes en équivalant carcasse. Les exportations ont enregistré un recul de 0,8 % avec 642 millions de tec.
Ces chiffres proviennent de l’édition 2022-2023 du Porc par les chiffres, à télécharger sur le site de l’Ifip